Holographie


Enregistement et restitution d'un hologramme. Le montage réalisé (en haut) est un interféromètre de Mach-Zender, avec un filtre spatial dans chacun des deux bras. La source est un laser HeNe 5 mW. L'image en bas montre la figurine et son image virtuelle observée dans l'hologramme.

Hologramme restitué en lumière blanche. A gauche, cet hologramme d'une pièce de 1 € a été réalisé à la plate-forme Optique par des étudiants. Le faisceau utilisé pour l'enregistrement est un laser HeNe, mais l'hologramme peut être restitué en lumière blanche (ici, il est vu à la lumière du soleil). Ceci nécessite un montage un peu différent du précédent (on utilise un seul faisceau dans lequel on place la plaque holographique immédiatement suivie de l'objet, les interférences entre le faisceau direct et celui rétro-diffusé par l'objet sont enregistrées dans le volume de la plaque et permettent une restitution quelque soit la longueur d'onde de lecture).
En haut, on voit l'objet (un médaillon) et 2 hologrammes restitués en lumière blanche, enregistrés de la même façon mais avec deux développements chimiques différents (fixatif ou blanchisseur). L'épaisseur de l'émulsion étant différente suivant le type de développement, la condition de Bragg est différente, d'où une coloration différente de l'hologramme.
En bas, l'objet est un haut-parleur. Le premier hologramme a été obtenu alors que le haut-parleur était immobile. Le second a été obtenu par une méthode de double exposition : on commence par exposer la plaque holographique pendant un temps moitié du temps habituel alors que le haut-parleur est immobile, ensuite on éteint le laser et on fait vibrer le haut-parleur, puis on termine l'exposition haut-parleur immobile. Entre les deux expositions, la surface du haut-parleur s'est très légèrement modifiée à l'échelle de la longueur d'onde du laser, ce qui produit des franges d'interférences.
Publié le  13 mars 2017
Mis à jour le 11 mai 2017